La FSU à l'Université de Grenoble

Université Grenoble-Alpes

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Le nouveau règlement intérieur de l'UGA : vers toujours plus de pouvoir au président au détriment de la collégialité et de la démocratie universitaire ?

Préambule

L'administration nous sollicite pour modifier substantiellement le règlement intérieur (RI) de l'UGA.
Celui-ci n'a pas (encore) été mis à jour suite à l'adoption des nouveaux statuts du grand établissement UGA en 2024. C'est problématique car :
  • des dispositions présentes dans les statuts de l’Établissement Public Expérimental UGA ont disparu, devant en théorie être transposées dans le RI de l'UGA. L’absence des ces dispositions handicape le fonctionnement démocratique des instances de l'UGA (voir ci-dessous).
  • des parties de l'ancien RI sont mal écrites, se référent à des constructions n'existant plus dans le nouvel établissement.
    
La réécriture du RI est donc un objectif que l'on ne peut que partager. Cependant, certains points du nouveau RI sont particulièrement problématiques et semblent dénoter une vision du fonctionnement de l'UGA qui n'est pas anodine.
 
Nous souhaitons alerter ici sur ces modifications qui nous semblent problématiques. Nous nous focalisons sur quatre points essentiels, sans prétendre être exhaustifs (tous les points problématiques ne sont pas mentionnés ici). Par ailleurs, nous ne décrirons donc pas toutes les modifications qui vont dans le bon sens, qui adaptent juste le RI aux statuts ou à la loi actuelle.
 
Nous rappelons également que la FSU est opposée au modèle de "grand établissement", tant celui-ci affaiblit la démocratie universitaire. Ce projet de règlement intérieur s'inscrit malheureusement dans cet élan, qui donne toujours plus de pouvoir aux présidents d'universités au détriment de la démocratie et de la collégialité. Un retour vers une université de droit commun ne sera possible qu'en modifiant substantiellement les statuts de l'université, nous ne revenons donc pas sur les modifications qui nous paraissent nécessaires dans le RI mais qui sont empêchées à ce stade, car incompatibles avec les statuts du Grand Établissement (transfert de compétences du CAC vers les CSPM etc.) Nous appelons bien sûr à une refonte des statuts de l'UGA, mais aujourd'hui seule la modification du RI est à l'ordre du jour. Nous y consacrons donc ce billet de blog.
 

Un affaiblissement du cadre réglementaire

Au delà des statuts et du règlement intérieur, l'UGA dispose d'un nombre incalculable de "chartes". Si la majorité de ces chartes ont pour objectif de faire une liste de "bonnes pratiques" (voir par exemple "la charte de bon usage des temps de travail"), d'autres ont pour rôle de fixer un cadre juridique comme par exemple la charte d'usage du système d'information (voir: https://intranet.univ-grenoble-alpes.fr/l-uga/structures-et-organisation-de-l-uga/statuts-et-reglements/ ). Ces dernières ont naturellement vocation à faire partie intégrante du RI de l'UGA (puisqu'elles le complètent en ajoutant des droits et devoirs aux personnels et étudiant.es) et sont actuellement en annexes du RI de l'UGA.
 
Dans la nouvelle version du RI, l'administration souhaite supprimer toutes ces chartes du RI, ce qui n'est pas sans conséquence. Sortir ces chartes du RI a pour effet :
  • de compliquer leur application en les revendiquant au tribunal administratif si les droits et devoirs ne sont pas appliqués par l'UGA
  • de permettre leur modification par des comités ad-hoc et/ou des majorités moins qualifiées que celle nécessaire pour adopter le RI alors que ces documents ont un impact sur le personnel et/ou les étudiants (la modification du RI nécessite une majorité absolue au CA, contrairement aux délibérations courantes, où une majorité simple suffit).
 
Nous demandons donc que les "chartes" créant des droits et/ou devoirs pour les personnels et les étudiant.e.s soient réintégrées dans le RI (par exemple sous forme d'annexes comme précédemment).
 
Par ailleurs, certaines commissions qui étaient définies précédemment dans le RI sont enlevées pour permettre aux instances qui les géraient de les faire évoluer "plus facilement". Il s'agit par exemple (liste non exhaustive) de la commission environnement social (CES), de la commission télétravail, de la commission d'imputabilité des accidents du travail, etc. Là encore, plusieurs problèmes sont soulevés :
  • un problème de temporalité : il est prévu que ces commissions disparaissent du RI pour être définies dans les RI des instances (CSAE, F3SCT, etc.) mais, alors que la disparition semble actée, ces RI spécifiques à chaque instance ne seront écrits que "dans un futur proche". Entre temps, ces commissions n'auront plus de bases légales. Par ailleurs, nous n'avons aucune certitude que ces commissions soient restaurées in fine ;
  • un problème de démocratie : ces commissions pourront être créées/modifiées/détruites avec des comités ad-hoc et/ou des majorités moins qualifiées que celle nécessaire pour adopter le RI, or ces commissions ont un fort impact sur les personnels et/ou les étudiant.e.s.
 
Nous demandons donc que les commissions du précédent RI ne disparaissent pas du RI avant que leur présence, leur fonctionnement et leurs règles de mise à jour ne soient clairement établis dans les RI des instances les gérant.
 

Une représentation des personnels bafouée

Dans la nouvelle version du RI, l'administration souhaite maintenir son dispositif d' "élection couplée" des membres des conseils de CSPM. Ainsi, les élections aux conseils de CSPM se font en même temps que les élections aux conseils d'UFR. Chaque liste au conseil d'UFR doit donc présenter une sous-liste de candidat.es au conseil de CSPM (en reprenant le même ordre). Ceci permet de garantir les équilibres entre les UFR composant chaque CSPM, cependant cela engendre plusieurs problèmes :
  • Cela ne permet pas de garantir la parité Femme/Homme au sein du conseil de CSPM, car la composition du conseil final dépend fortement de la manière dont sont faites les listes lors des élections (imaginons qu'il y ait 3 listes, classant toutes un homme en n°1 et que chaque liste obtient un siège à la CSPM: 3 hommes se retrouvent donc à siéger au conseil de CSPM).
  • Cela ne permet pas la représentation des personnels BIATSS affectés à la CSPM. Seuls les personnels BIATSS affectés aux UFRs sont éligibles et électeurs. Les personnels affectés à la CSPM ne peuvent donc ni voter ni être candidats au conseil de CSPM.
  • Cela complique la présence des organisations syndicales dans les conseils de CSPM.
 
Lors de la création de l'Université Intégrée en 2019, 3 UFRs ont souhaité n'être affectées à aucune CSPM et leur choix avait été entendu par l'administration de l'époque. Aujourd'hui, l'administration semble émettre le souhait que ces UFRs rejoignent chacune une CSPM de manière à ce que plus aucune UFR ne reste "seule". Le projet de RI prévoit une  disposition spécialement prévue dans le cas où il ne resterait plus qu'une UFR non rattachée à une CSPM, disant que la gestion des questions individuelles (carrières) des enseignant.es et enseignant.es-chercheur.es de cette UFR seraient alors gérées par "une composante académique", c'est à dire une CSPM à laquelle l'UFR en question n'appartiendrait pas puisqu'elle n'est membre d'aucune CSPM. Ceci rompt donc le principe disant que les questions individuelles sont gérées par des pairs que nous aurions élu.es. Les membres de l'UFR en question n'auront pas élu les membres du conseil de CSPM traitant leurs dossiers de carrière, ces derniers auront été élus par d'autres.
 
Nous remarquons aussi au passage qu'il n'y a aucune contrainte de parité concernant la direction des CSPM, le projet de RI se contentant de dire "L’équipe de direction doit viser autant que possible à assurer en son sein une représentation des deux genres.". Nous défendons, au contraire, le principe d'une alternance de genre obligatoire à chaque renouvellement de mandat de la direction: ainsi, après 4 ans de mandat assuré par un homme, seules des candidatures femmes seraient éligibles pour un nouveau mandat, et vice-versa. Nous rappelons que les directeurs des CSPM sont membres du directoire de l'UGA et que celui-ci est actuellement exclusivement masculin ! Nous sommes bien sûr ouverts à tout autre proposition visant à corriger ce problème !
                                        
 

Une dérive autoritaire

La FSU est attachée au respect des franchises universitaires. Seul le président d'université peut faire appel à la police sur le campus et ce droit est très encadré par la loi. En particulier, la loi indique que " [Le président] est responsable du maintien de l'ordre et peut faire appel à la force publique dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État" (article L712-2 du code de l'Education). Le mémo sur les compétences et les responsabilités des présidents d'universités (élaboré par France Université: voir ici https://franceuniversites.fr/wp-content/uploads/2016/09/guide-President-web-.pdf) fixe aussi les contours très stricts de l'appel aux forces de l'ordre sur nos campus. Ce n'est visiblement pas satisfaisant pour notre président qui souhaite remplacer la formulation présente dans le RI actuel "Le président ou la présidente de l’université peut faire appel à la force publique en cas de danger grave et imminent ou lorsque des circonstances ou des évènements exceptionnels portent atteinte à la sécurité des personnes et des biens. "  par "Le président ou la présidente de l’université est compétent pour prendre toute mesure utile pour assurer le maintien de l'ordre et, à ce titre, il ou elle peut faire appel à la force publique."
=> Il n'y a plus aucun cadre ! Le président peut faire appel à la force publique. POINT !
 
Dans l'article sur le "comportement", le RI actuel dispose que, notamment, les actes, écrits, images, attitudes ou propos ne doivent pas "porter atteinte à l'ordre public ou au bon fonctionnement de l’université". La nouvelle version ajoute "ou à l’image ou la réputation de l’université ". L'atteinte à l'image est une notion extrêmement vague et pourrait être utilisée contre toute personne ou organisation revendicative, qui dénoncerait la politique de l'UGA ou l'action de son président. Ce billet de blog par exemple, porte-t-il atteinte à l'image de l'UGA ? Si de nouvelles irrégularités ont lieu lors de futures élections, pourrons-nous encore les dénoncer sans être inquiétés ?
 
Dans l'article portant sur les Réunions et manifestations exceptionnelles, l'administration souhaite ajouter la phrase suivante: "Le président ou la présidente de l’université peut refuser une autorisation au vu d’un risque d’atteinte à l’ordre public, qu’il ou elle apprécie." Le risque d'atteinte à l'ordre public est apprécié en lien avec la préfecture. Pourquoi le président devrait-t-il être seul à tout décider ?
Un autre ajout concerne les éventuelles dégradations. Le projet d'article inverse la charge de la preuve et part du principe que l'organisateur d'un événement est responsable a priori des dégradations et qu'il lui appartiendra d'établir qu'il "n'est pas responsable des désordres". Ces dispositions ne vont-elles pas dissuader l'organisation de toutes réunions et manifestations exceptionnelles ?
 
 

Et si nous voulions ajouter un point à l'ordre du jour (ODJ) du CA... ?

... plus rien n'est prévu pour cela dans le nouveau projet de règlement intérieur (et rien non plus dans les nouveaux statuts de l'UGA) ! Avant le passage au Grand Établissement, il suffisait qu'un quart des élu.es du CA demande l'ajout d'un point à l'ODJ pour qu'il soit traité en séance. C'était une disposition voulue explicitement par les fondateurs de l'UGA. Aujourd'hui, aucune disposition n'est présente nulle part et l'administration nous répond, qu'à défaut de texte, il faut la majorité absolue des membres pour demander l'ajout d'un point à l'ODJ... Il va sans dire que les listes opposées au président n'ont pas la majorité absolue au CA (sans quoi le président ne serait pas président...). Cette "absence de disposition" dans le RI permet donc d'empêcher toute mise au débat de sujets apportés par l'opposition. Ce n'est pas notre vision de la démocratie ! À cette demande de restauration, on nous répond que cette disposition sera proposée dans la réécriture de la première partie du RI (qui s'applique aussi aux CAPM). Bien évidemment, il n'y a aucune certitude que les autres établissements acceptent, ni même que l'UGA elle-même cherchera à la faire passer. Qu'est-ce qui empêche de la mettre dès maintenant dans le RI (où elle était censé aller après sa disparition des statuts) si ce n'est une volonté de la faire disparaître? Et ce, d'autant que le président profite allégrement de cette disparition : il s'est opposé à des inscriptions à l'ordre du jour qui seraient passées avec cette disposition (en pratique, il aurait pu voter pour l'inscription à l'ordre du jour pour rétablir de-facto cette disposition).
 
La FSU est intervenue lors d'une réunion OS-présidence et lors du dernier CSAE pour faire modifier le projet de règlement intérieur. L'administration a pris note de nos remarques et nous attendons la version finale du texte qui sera soumise au vote lors de la séance du CA du 3 juillet. Mais la nouvelle version présentée ce vendredi 13 juin à la commission permanente du CA ne corrige toujours pas les problèmes dénoncés dans ce billet. Sans évolution notable sur les points évoqués dans ce billet de blog, la FSU votera contre le projet de RI et appellera toutes les listes à en faire de même. Nous appelons aussi à la mobilisation de tous les collègues et nous les alertons sur les dangers de ce projet de nouveau règlement intérieur.

La crise de gouvernance à l'UGA : que se passe-t-il, d'où vient-on, où va-t-on ?

Suite aux irrégularités dans les élections de novembre 2023 aux conseils centraux de l'UGA, qui ont conduit le tribunal administratif à annuler ces élections, le fonctionnement de l'établissement a été perturbé. La nomination d'un administrateur provisoire a permis de traiter les affaires courantes dans l'interim, mais certaines décisions (comme celles relatives aux COS pour les concours d'enseignants-chercheurs) restaient bloquées. De nouvelles élections, tenues au printemps 2024, ont permis à l'établissement de prendre certaines décisions (concours EC, etc.) mais d'autres prises de décisions sont encore bloquées.

Ce billet est structuré en trois parties :

  • la première explique comment les statuts organisent la mise en place de l'équipe exécutive de l'UGA ;
  • la deuxième explique le blocage institutionnel en cours à l'UGA ;
  • la troisième propose des pistes pour sortir de ce blocage et quelques réflexions sur leur degré de plausibilité.

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Lettre ouverte sur la déontologie à l'UGA

Voici un lien vers la lettre ouverte que la FSU a envoyée au président de l'UGA au sujet de la déontologie à l'Université Grenoble Alpes.

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Pour la FSU, l'augmentation des primes BIATSS ça doit être maintenant !

Depuis janvier 2023, en Comité Social d’Administration de l’Établissement (CSAE), nous avons alerté à plusieurs reprises la présidence qui doit mettre en action la répartition de l'enveloppe financière de la Loi de Programmation de la Recherche (LPR), et ce dans le but d’augmenter la partie IFSE (Indemnité de Fonctions, de Sujétions et d'Expertise) des primes BIATSS.

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« Le Prince » … à l’université française : Le bal des hypocrites …

Philippe Cinquin, professeur à l’Université Grenoble Alpes et auteur de cet article, s’inspire de Machiavel pour donner les clés de l’art subtil de manquer à la déontologie tout en s’en proclamant le fidèle serviteur.

Lien vers l' article

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Quand parlons-nous de l'augmentation de nos primes ?

Souvenez-vous, fin avril une prime exceptionnelle a été versée aux personnels BIATSS sous les conditions suivantes : être en poste au 01/01/2023, au prorata de la quotité de service et de présence au sein de l’établissement en 2022 avec un minimum de 3 mois de présence. Cette prime est la répartition d’une enveloppe « Loi de Programmation de la Recherche » (LPR), d’un montant de 602k€, allouée tardivement en 2022 par le Ministère, mais aurait dû être redistribuée en 2022.

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Que dit (et oublie de dire) le rapport du HCERES sur la sortie de l'expérimentation "EPE" UGA ?

 
Edito:
L’UGA souhaitait une sortie rapide de l’expérimentation au sein de l’EPE, et un passage au statut de Grand Etablissement. Le HCERES a accordé un blanc-seing qui va précipiter la démarche dans les semaines à venir. Les personnels en sont-ils gagnants ? Tout montre que ce processus leur échappe, coincés qu’ils sont entre un cadrage gouvernemental purement libéral, une présidence qui joue les bons élèves et un HCERES qui est un précepteur exigeant au service de ce projet libéral. Donnons-nous les moyens de reprendre la main sur notre université !
Le bureau de la FSU Campus Grenoble
 

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Sortie de l'expérimentation EPE UGA: Déclaration liminaire des élu·e·s FSU CGT UNEF et UEG au Conseil d'Administration de l'Université Grenoble Alpes (UGA)

Les personnels de l'UGA voient se succéder des transformations à marche forcée, remettant en cause les fonctionnements démocratiques universitaires, éloignant les personnels des processus de décision, épuisant les équipes dans un cadre par ailleurs préoccupant de dégradation des conditions de travail et de manque de moyens.

La marche forcée vers une sortie de l'expérimentation se fait sans bilan sincère et complet de cette expérimentation, se gardant bien de remettre en cause les choix qui ont été faits lors de la création de l'EPE : imbrication de personnalités morales et juridiques, absence de Comité technique commun à tout l'EPE, périmètres et compétences des « super-composantes » créés pour peser face aux établissements ayant conservé leurs personnalités morales et juridiques, modalités et calendrier pour le transfert de 2 composantes de l'UGA (IAE et Polytech) vers Grenoble INP, et ceci malgré les nombreux dysfonctionnements constatés au cours de ces premières années d'expérimentation.

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IFSE, CIA, télétravail : retour de la FSU sur le Comité Technique de l'UGA du 21 juin 2022

Le Comité Technique (CT) s'est réuni le 21 juin 2022. Voici un retour rapide sur le déroulé de la séance et sur l'action de la FSU.

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Situation budgétaire de l’UGA et inspection de l’IGESR : une stratégie cynique du ministère !

 

La FSU a saisi la Commission d'Accès aux Documents Administratifs (CADA) afin d'obtenir le rapport de l'IGESR rédigé à la suite de l’inspection sur la situation budgétaire de l'UGA. Ce rapport a servi de point d'appui principal à la présidence de l’UGA pour mettre en place le nouveau plan d'austérité "trajectoire budgétaire" avec, notamment, la suppression de plus de 250 postes de titulaires (voir ici). Même si certains éléments non-communicables de ce rapport ont été occultés (annexe 2), celui-ci demeure instructif, à la fois pour ce qu’il dit de l’UGA et de la politique du MESRI. Le rapport présente aussi un bilan du PRE 2017-2020 (que nous demandions à la présidence depuis plusieurs mois et qui nous a toujours été refusé). Nous considérons que les personnels et les étudiant·e·s doivent avoir accès à ces informations et nous partageons donc le rapport avec la communauté universitaire dans une optique de transparence, accompagné de notre analyse ci-dessous.

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Comment les primes BIATSS ont financé l’excédent budgétaire 2021 de l’UGA en période d’austérité !

Depuis quelques semaines, nous – élues et élus FSU aux conseils - sommes accaparé.e.s par le dispositif de repyramidage des postes ITRF (ref. 1) qui constitue un jalon dans la politique inégalitaire de gestion du personnel universitaire BIATSS. Comment se situer lorsque l’on est de l’AENES ou ITRF des BAP G et J avec des missions concourant au développement de la recherche et que celles-ci sont exclues du dispositif de repyramidage et de la strate de la Recherche ? Des collègues se côtoient quotidiennement, œuvrent et collaborent pour le même objectif, et au final ne sont pas traité.e.s avec équité. Allons donc leur expliquer que pour la campagne de promotion, que cela soit sur liste d’aptitude ou tableau d’avancement, le nombre de promotion c’est peau de chagrin, que les ouvertures de concours c’est encore peau de chagrin, C’est la Bérézina !

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Retour sur le CA de l’UGA du 15 mars 2022 : dans une alliance objective entre équipe présidence et certaines organisations syndicales, plus d’argent, moins de postes titulaires, et en plus, des chaires de professeur junior !

Une nouvelle fois, le CA de l’UGA a été le lieu d’une alliance objective entre équipe présidence et certaines organisations syndicales (SGEN-CFDT, UNSA, SNPTES) sur deux points que nous considérons comme cruciaux et sur lesquels nous (FSU CGT UNEF) avons été bien seuls à réagir.

 

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Déclaration liminaire de la FSU au CT de l’UGA du 15 février 2022 au sujet des Chaires de Professeurs Juniors

Présentées comme une opportunité par des président·es qui jurent ne pas en vouloir, les chaires de professeur junior (CPJ) sont proposées aux établissements avec le but, à peine masqué, de mettre sous tutelle la recherche et de contourner le statut de MCF.

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Chaires de Professeurs Juniors, Repyramidage, RIPEC: La FSU alerte sur ces dispositifs prévus par la LPR

La FSU avait préparé une déclaration liminaire pour la conférence sociale de l'EPE UGA qui devait se tenir le 1 février 2022 (et qui prévoyait un point sur la LPR à son ordre du jour). Cette conférence sociale a été annulée la veille au soir sans qu'aucune nouvelle date de convocation ne nous soit adressé. Compte tenu du calendrier de mise en oeuvre de la LPR très contraint, nous vous adressons ci-dessous la déclaration que nous ferons lorsque la conférence sociale sera finalement convoquée. Nous développons également dans ce message un argumentaire appuyant nos propos, accompagnés de liens vers plusieurs communiqués concernant les CPJ, le repyramidage et le RIPEC, et vers la pétition du CP-CNU.

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Télétravail : Groupe de Travail ou Grenouillage Tentaculaire ?

Nous vous informons que la FSU ne siégera pas dans ce nouveau groupe de travail organisé par la DGD RH et ceci pour plusieurs raisons. Cela fait des mois que nous alertons sur les disparités constatées quant à la mise en place du télétravail au sein de l’UGA. Lors du confinement, le travail à distance n’a pas suscité de refus ou de modalités d’organisation nous semble-t-il, les personnels ont donné le meilleur d’eux-mêmes en prouvant leur implication et responsabilité quant à la continuité de service, et personne n’y trouvait à redire voire se fendait de remerciements.

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Tract intersyndical contre l'austérité à l'UGA !

L'austérité à l'UGA, pour nous c'est non !

Personnels, étudiants, ce plan d'austérité touchera tout le monde

C'est tou·te·s ensembles qu'il faut se mobiliser pour faire reculer la présidence de l'UGA !

Rendez‐vous le 2 décembre à 12h en Galerie des amphis

Multiplions les AGs de structure (labo, ufr...) pour discuter et s'organiser contre l'austérité !

Lien vers le tract

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Lettre ouverte sur la déontologie à l'UGA

Nous publions

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Lettre ouverte au Président de l'UGA en réponse au message du 17 septembre 2021 "Campagne emplois 2022".

Monsieur le président, cher collègue, Votre message aux personnels de l’UGA en date du 17 septembre présente une vision de la campagne d’emplois 2022 (et années suivantes) qui ne nous semble pas vraiment conforme à la réalité. Il ne dit pas que cette campagne conduira à ne pas ouvrir aux concours 250 postes (EC et BIATSS cumulés) sur les 8 années à venir ; ni que le comité technique du 14 septembre a été largement défavorable au projet (5 contre, 5 abstentions, 0 pour) ; ni que cette campagne génère de profondes inquiétudes dans toutes les composantes, laboratoires et services, loin de convaincre que cette campagne pourra « permettre à l’établissement de se projeter dans l’avenir sereinement et de porter un projet ambitieux pour la vie étudiante, la formation et la recherche ».

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Une politique d’emploi dramatiquement faible comme perspective désastreuse pour les 5 années à venir : combattons le projet de la présidence de l’UGA !

Nous l’avions annoncé début juillet en appelant à une première mobilisation à l’occasion du CA débattant de la politique d’orientation budgétaire (consulter ici notre lettre ouverte) :

 

l’UGA persiste et signe dans sa politique de réduction drastique du nombre de postes de fonctionnaires au recrutement enseignants-chercheurs ou BIATSS pour les 5 prochaines années : -45 en 2021, -70 en 2022, -55 en 2023, -15 en 2024 et -65 en 2025, au total 250 postes perdus (“supprimés”, “gelés”, “différés”, “redéployés”, “en surnombre”, etc…) en 5 ans ! Cette politique insupportable a deux responsables : le Ministère et la présidence de l’UGA.

 

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Lettre ouverte sur le Plan de Retour à l'Equilibre

Lettre ouverte à la présidence de l’UGA et à l’ensemble des personnels et étudiants de l’université à propos d’un « Plan de Retour à l’Equilibre » qui assèche l’université depuis 4 ans et menace de se poursuivre pendant au moins 4 ans encore

 

 
Rassemblement, jeudi 8 juillet à partir de 9h, place centrale Campus SMH
 
Depuis 4 années, l’UGA tente désespérément de « revenir à l’équilibre budgétaire » et de réduire sa masse salariale d’emploi permanents et ses budgets de fonctionnement par des PRE successifs. Après le Plan de Retour à l’Equilibre (PRE) de 2017 à 2020, sa prolongation décidée fin 2020 (malgré notre opposition constante en CA) a conduit en 2021 – notamment – à "geler" (i.e. supprimer) ou "différer" (i.e. supprimer aussi) des recrutements d’enseignants, d'enseignants-chercheurs ou de BIATSS et à réduire systématiquement de 5 à 10% les budgets associés à l’offre des maquettes de formation.

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