Les personnels de l'UGA voient se succéder des transformations à marche forcée, remettant en cause les fonctionnements démocratiques universitaires, éloignant les personnels des processus de décision, épuisant les équipes dans un cadre par ailleurs préoccupant de dégradation des conditions de travail et de manque de moyens.
La marche forcée vers une sortie de l'expérimentation se fait sans bilan sincère et complet de cette expérimentation, se gardant bien de remettre en cause les choix qui ont été faits lors de la création de l'EPE : imbrication de personnalités morales et juridiques, absence de Comité technique commun à tout l'EPE, périmètres et compétences des « super-composantes » créés pour peser face aux établissements ayant conservé leurs personnalités morales et juridiques, modalités et calendrier pour le transfert de 2 composantes de l'UGA (IAE et Polytech) vers Grenoble INP, et ceci malgré les nombreux dysfonctionnements constatés au cours de ces premières années d'expérimentation.