Sur le point "revalorisation du montant de l'IFSE" :

La discussion portait exclusivement sur les montants 2021.

Un groupe de travail (GT) sera mis en place pour discuter de nouveaux montants pour 2022.

L'administration proposait, pour 2021 :
  i) de mettre en place la rétroactivité d'augmentation du RIFSEEP pour les cat. C au 1er janvier 2021, comme nous le demandions de longue date (dès 2021 - voir notre communication ici).
  ii) de nouveaux montants pour le RIFSEEP, qui prennent en compte à la fois la "revalorisation triénale" obligatoire (qui était prévue bien avant la LPR) et les augmentations liées au protocole d'accord LPR.
Une revalorisation minimale de 8.33 € brut / mois est obligatoire pour tous les agents sous l'effet de ces 2 dispositifs.
La proposition de l'administration est disponible en bas de ce message.

 

La FSU est intervenue de la manière suivante :

 

Nous avons demandé comment était calculée la "cible 2027", en prenant pour exemple les personnels cat. C pour lesquels le socle UGA est de 3444 euros, tandis que le socle minimal LPR pour les BIB est de 3448 euros (c'est à dire que le socle UGA est en-dessous de ce que prévoit la LPR pour les BIB; voir notre tableau comparatif ici). L'UGA a dit qu'elle a travaillé uniquement sur le socle ITRF et qu'elle a appliqué la valeur choisie à tous les personnels (ITRF + BIB). Ceci "explique" donc que les BIB n'atteignent pas le minimum prévu par la LPR.

Nous avons alerté sur les disparités pour les AENES, pour qui les rémunérations dépendent fortement de leur lieu d'exercice, en rappelant que le socle cat. C à l'UGA est très inférieur au socle cat. C rectorat (de près de 40 euros) et nous avons demandé un alignement par le haut. => refus de l'UGA

Nous avons dénoncé les montants ridiculement faibles proposés par l'administration (de manière générale, toutes catégories de personnel confondues) et souligné que, vis-à-vis de l'inflation, les rémunérations poursuivent leur décrochage malgré cette "revalorisation". Nous avons donc demandé à l'administration d'abonder l'enveloppe pour augmenter les montants de tous les personnels, en commençant par les cat. C.  => La CFDT a pris la parole avant le président pour dire que "l'établissement a peut-être d'autres priorités"... nous avons insisté pour que ce soit l'administration qui réponde à notre question. Le président a donc répondu en demandant: "vous voulez que l'UGA compense l'inflation ?...".

Avant le vote, nous avons fait une interruption de séance (demandée par la CGT). Nous avons essayé de convaincre les autres organisations syndicales (CFDT UNSA SNPTES) de faire une expression commune un peu ferme, mais cela n'a pas été possible. L'UNSA a carrément quitté l'interruption de séance dès le début, elle a donc refusé de discuter avec nous...

 

A l'issue de l'interruption de séance, la FSU a demandé de dissocier le vote en 2 votes distincts: 1 vote sur la rétroactivité au 1er janvier 2021 et 1 vote sur les montants. => Le président a refusé.

La FSU s'est donc abstenue en faisant l'explication de vote suivante: nous sommes pour la rétroactivité au 1er janvier 2021 (nous la demandions de longue date, depuis 2021) mais nous sommes contre les nouveaux montants car ils sont ridiculement faibles. Nous demandons à l'UGA d'abonder l'enveloppe pour augmenter les montants à commencer par les cat. C, et ceci d'autant plus que la "cible 2027" nous semble artificielle. Nous avons aussi appuyé la remarque de la CGT qui a mis en avant le fait qu'aucune modification des montants n'a été possible: l'UGA s'étant mis d'accord avec l'INP en amont, elle a refusé d'apporter la moindre modification aux montants proposés (et ceci malgré le GT auquel nous avons participé le 9 juin et la séance de CT du 21 juin).

 

Voici le résultat des votes sur ce point (portant à la fois sur la rétroactivité au 1er janvier 2021 et les nouveaux montants):

POUR: UNSA et CFDT

ABST: FSU et SNPTES

CONTRE: CGT

 

Sur le point concernant l'augmentation de la subvention pour les repas au CROUS:

L'administration propose d'augmenter les subventions aux personnels.
Nous avons demandé si l'établissement compenserait une éventuelle hausse des tarifs du CROUS => l'UGA nous a assuré que oui.
Le CT a voté pour la proposition de l'administration à l'unanimité.

 

Sur le point concernant l'ouverture du CIA aux médiateurs UGA et aux membres de la cellule VSS-harcèlement:

Nous avons fait remarquer que distribuer une prime ne résoudrait pas le problème de fond qui est de donner du temps aux collègues pour remplir leurs missions. Nous avons demandé que l'UGA fasse des propositions concrètes pour aménager le temps de travail des collègues médiateurs et membres de la cellule pour qu'ils aient vraiment le temps pour se consacrer à leurs tâches. L'administration n'a rien proposé, elle se contente de vouloir donner une prime pour "valoriser" la surcharge de travail via le CIA pour les BIATSS et via une attribution horaire pour les E et EC accordée l'année N+1 (qui est généralement versée sous forme d'heures complémentaires). Nous avons fait remarquer que cette démarche est contradictoire avec la volonté de l'UGA de diminuer la charge de travail des personnels.

 

Votes sur ce point:
CONTRE : FSU
ABST: CGT
POUR: CFDT SNPTES UNSA

 

Sur le point concernant le télétravail :

En lien avec notre communiqué du 3 décembre 2021 (disponible ici), nous avions demandé qu'un bilan du télétravail soit présenté dans le cadre du CT et non lors d'un n-ième groupe de travail. Ce bilan a été présenté le 21 juin 2022 et nous sommes intervenus en séance de la manière suivante:
Nous avons dénoncé le fait que chaque structure fasse sa propre charte télétravail ("cadrage interne") alors que nous avions voté un texte UGA en CT. Au final, "chacun fait ce qu'il veut" et même l'administration a perdu la visibilité sur ce qui se faisait dans chaque service/composante/laboratoire. Même la DGDRH de l'UGA ne dispose pas de tous les "cadrages internes" et a lancé une enquête à laquelle seule une fraction des structures ont répondu (1 labo sur 2 etc...) pour préparer le bilan présenté au CT.
Nous avons rappelé que les personnels ne comprenaient pas pourquoi certaines composantes fixent 0.5 jour maximum alors que d'autres ont droit à 3, etc... (voir les tableaux disponibles en bas de ce message, témoignant des grandes disparités entre structures).

Nous avons rappelé qu'il faut des critères objectifs pour identifier les activités télétravaillables vs non-télétravaillables et non fixer un nombre de jour arbitraire par structure.
Enfin, nous avons aussi fait remarquer que la limite du télétravail par certaines composantes/services/labos pouvaient résulter d'un sous-effectif car les structures en très forte tension ont beaucoup plus de mal à permettre le télétravail et que nous sommes étonnés que cet élément d'analyse n'apparaisse nulle part dans le résultat de l'enquête.
L'administration met en avant qu'il n'y a eu qu'un seul recours pour tout l'UGA ! Nous avons rappelé que la FSU a fait part de nombreux problèmes à la DGDRH de l'UGA et qu'il ne faudrait pas laisser penser qu'une seule personne à l'UGA trouverait le fonctionnement problématique.

Le président répond à nos remarques en disant qu'il faut du temps pour que le télétravail soit accepté par tous et qu'il n'exclut pas qu'il y ait un retour en arrière (= que les collègues finissent par demander moins de télétravail)...

 

Bien évidemment, nous ne sommes pas convaincus par les réponses de l'administration et la FSU poursuivra son engagement sans relâche pour défendre tous les personnels et pour que leurs droits soient respectés !

 

 

Annexes:

 

Proposition de l'administration sur les nouveaux montants IFSE (extrait du document présenté en CT):

 

Disparités entre structures concernant le télétravail à l'UGA en 2021 (extrait du document présenté en CT):