Lettre FSU n°58 - mars 2023
Par FSU-Univ-Grenoble le mardi 14 mars 2023, 16:28 - Lettre électronique FSU - Lien permanent
L’intersyndicale nationale soutient et encourage tous les secteurs professionnels à poursuivre et amplifier le mouvement pour obtenir le retrait de ce projet de loi.
D’ores et déjà elle appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le mercredi 15 mars, jour de la commission mixte paritaire et moment important du calendrier parlementaire (voir le communiqué ici).
https://fsu38.fsu.fr/reforme-des-retraites-et-ecologie/
Lors du CSAE du 17/01/2023, nous avons dû nous prononcer sur la modalité d’attribution d’une prime exceptionnelle destinée aux personnels BIATSS (titulaires et contractuels sous condition) car une enveloppe de 602 K€ a été allouée à l’UGA tardivement, si bien qu'elle n'a pas été incluse dans les montants socles des groupes du RIFSEEP (IFSE) en 2022. Cette prime exceptionnelle va s’élever à 250 euros brut par personnel (sous les conditions suivantes : être en poste au 1/1/2023, au prorata de la quotité de service et de présence au sein de l’établissement en 2022 avec un minimum de trois mois de présence), elle doit être répartie sur l’ensemble des catégories des BIATSS et sera versée sur la paye d’Avril.
La FSU est favorable à ce que le montant soit le même pour toutes et tous. Par contre, nous avons exprimé notre inquiétude sur le fait que l'UGA ait voulu que le versement de cette prime se fasse via le "Complément Individuel Annuel" (CIA) du RIFSEEP. En effet, à l'UGA, l'ensemble des organisations syndicales est opposé au CIA. Pour la FSU, nous sommes contre les primes "au mérite", dont l'attribution juste est impossible.
Nous avons longuement débattu avec la présidence afin qu’une autre solution comptable soit trouvée pour le versement de cette prime. Aucune autre solution n'a été proposée et nous n’avons pas eu d’autre choix que de nous abstenir.
A noter que cette enveloppe est maintenant intégrée au budget annuel de l’université et nous avons demandé à ce que des négociations, qui auraient dû s’ouvrir fin 2022, soient ouvertes rapidement pour l’intégration de cette enveloppe (et celles à venir) dans la partie récurrente des primes que représente l'IFSE.
Nous nous tenons bien évidemment à votre disposition si vous souhaitez échanger avec les élu·es FSU sur ce sujet.
Rappel du vote au CSAE :
FSU : 3 abstentions
CGT : 3 abstentions
SGEN-CFDT : 2 pour
UNSA Education : 2 pour.
4- Réforme des IUT
"Ces dernières semaines, à l’occasion du mouvement contre la réforme des retraites, on constate dans certains établissements un emploi décomplexé du recours au distanciel les jours de grève. Sur recommandation ou non des présidences d’université, des directeurs ou directrices de composante, des chef·fes de département prennent l’initiative de demander aux collègues de passer leurs cours au distanciel le jour concerné par un préavis de grève, et d’en aviser leurs étudiant·es. Certains établissements ferment les bâtiments les jours d’assemblées générales et décrètent le passage de toutes les activités au distanciel ; d’autres maintiennent même la tenue de leurs conseils centraux les jours de grève.
En leur demandant de modifier leurs modalités d’enseignement et de prévenir leurs étudiant·es, les directeurs/trices de composante, voire les responsables de formation, outrepassent leurs prérogatives.
Les jours où un préavis de grève a été déposé par les syndicats, chaque enseignant·e doit avoir la liberté, y compris le jour même, de décider seul·e de sa participation ou non au mouvement de grève, ce qui est incompatible avec l’organisation par avance de modalités de contournements de la grève. En outre, chaque étudiant·e doit avoir la liberté de participer au mouvement en ne se rendant pas en cours ; ce qui est incompatible avec l’organisation de contrôles ou d’examens ces jours-là et avec la comptabilisation de leurs absences ou avec toute autre forme de sanction.
Le SNESUP-FSU appelle tous les collègues à participer massivement à toutes les mobilisations et actions contre la réforme des retraites et à refuser et dénoncer ce genre d’injonction qui peut s’apparenter à de l’intimidation. Ces mesures inadmissibles constituent clairement des entraves au droit de grève des personnels comme à celui des étudiant·es. "