1- Réforme des retraites
 

L’intersyndicale nationale soutient et encourage tous les secteurs professionnels à poursuivre et amplifier le mouvement pour obtenir le retrait de ce projet de loi.

D’ores et déjà elle appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations le mercredi 15 mars, jour de la commission mixte paritaire et moment important du calendrier parlementaire (voir le communiqué ici).

 
Manifestations du 15 mars:
* à Grenoble: départ à 10h à la gare (rendez-vous à l'angle Alsace Lorraine et Jean Jaurès pour rejoindre le cortège ESR) arrivée Verdun Préfecture.
* à Valence: départ 14h30 Champ de Mars (plus d'informations sur le site de la FSU26).
 
A l'UGA, les personnels mobilisé·es ont voté, lors de l'AG du 13 mars, la grève reconductible de mardi à vendredi et appellent les collègues à les rejoindre.
 
La prochaine AG de secteur ESR, pour les personnels et les étudiant·es des tous les campus Grenoblois, aura lieu demain, le 15 mars à 14h au Ciel (2 rue Général Marchand), à proximité de l'arrivée de la manifestation
 
Rappel une caisse de grève est mise en place pour les personnels. Retrouvez ici tous les détails sur son fonctionnement.
 
Le SNCS-FSU appelle à signer la pétition pour la reconnaissance des années blanches de recherche dans le calcul de la retraite (voir le communique ici):
 
Nous relayons aussi ce texte d l’Alliance Écologique et Sociale (Plus Jamais ça 38), dont la FSU est membre, qui propose une lecture de la réforme des retraites sous l’angle écologique:
https://fsu38.fsu.fr/reforme-des-retraites-et-ecologie/
 
Retrouvez toutes les actions prévues en Isère sur demosphère 38: https://38.demosphere.net/
 
2- Suivi de carrière pour les enseignantes-chercheuses et les enseignants-chercheurs:
 
Certain·es d’entre vous ont reçu via leur composante d’enseignement (et/ou leur laboratoire) une « invitation » à remplir un dossier de suivi de carrière sur l’application ALYA. Or, de nombreuses sections CNU refusent d’assurer le suivi de carrière et, malheureusement, l’administration ne le signale pas dans son message.
 
La note de la DGRH du ministère disponible ici présente le bilan de la campagne 2022. Cette note indique une faible participation à la campagne de la part des collègues et une grande disparité d'une section à l'autre. N'hésitez pas à contacter vos élu·es des listes SNESUP-FSU pour en savoir plus (consulter la liste des élu·es ici).
 
Pour rappel, le SNESUP-FSU s’oppose au suivi de carrière des enseignants-chercheurs, notamment à son caractère obligatoire et non confidentiel, ainsi qu’à toute utilisation de la modulation de service. Il dénonce l’absence de moyens donnés par le ministère aux établissements pour mettre en œuvre d’éventuelles recommandations des sections CNU. Il revendique plus de moyens pour l’amélioration des conditions d’exercice des personnels.
 
Voir le dossier disponible sur le site du SNESUP-FSU: https://www.snesup.fr/rubrique/dossier-sur-le-suivi-de-carriere
 
3- Prime de 250 euros destinée aux personnels BIATSS et explication de vote de la FSU
 

Lors du CSAE du 17/01/2023, nous avons dû nous prononcer sur la modalité d’attribution d’une prime exceptionnelle destinée aux personnels BIATSS (titulaires et contractuels sous condition) car une enveloppe de 602 K€ a été allouée à l’UGA tardivement, si bien qu'elle n'a pas été incluse dans les montants socles des groupes du RIFSEEP (IFSE) en 2022. Cette prime exceptionnelle va s’élever à 250 euros brut par personnel (sous les conditions suivantes : être en poste au 1/1/2023, au prorata de la quotité de service et de présence au sein de l’établissement en 2022 avec un minimum de trois mois de présence), elle doit être répartie sur l’ensemble des catégories des BIATSS et sera versée sur la paye d’Avril.

 

La FSU est favorable à ce que le montant soit le même pour toutes et tous. Par contre, nous avons exprimé notre inquiétude sur le fait que l'UGA ait voulu que le versement de cette prime se fasse via le "Complément Individuel Annuel" (CIA) du RIFSEEP.  En effet, à l'UGA, l'ensemble des organisations syndicales est opposé au CIA. Pour la FSU, nous sommes contre les primes "au mérite", dont l'attribution juste est impossible.

 

Nous avons longuement débattu avec la présidence afin qu’une autre solution comptable soit trouvée pour le versement de cette prime. Aucune autre solution n'a été proposée et nous n’avons pas eu d’autre choix que de nous abstenir.

 

A noter que cette enveloppe est maintenant intégrée au budget annuel de l’université et nous avons demandé à ce que des négociations, qui auraient dû s’ouvrir fin 2022, soient ouvertes rapidement pour l’intégration de cette enveloppe (et celles à venir) dans la partie récurrente des primes que représente l'IFSE.

 

Nous nous tenons bien évidemment à votre disposition si vous souhaitez échanger avec les élu·es  FSU sur ce sujet.

 

Rappel du vote au CSAE :
FSU : 3 abstentions
CGT : 3 abstentions
SGEN-CFDT : 2 pour
UNSA Education : 2 pour.

 

Consulter l'avis du CSAE du 17 janvier 2023 sur cette page


4- Réforme des IUT
 
Le CA de l'UGA du 14 mars 2023 a adopté la motion suivante:
 
"Le CA s’inquiète de l’absence de soutien de l’État aux IUT dans la mise en œuvre de la réforme du Bachelor Universitaire de Technologie (BUT), nouveau diplôme de grade licence des IUT. Malgré les efforts considérables menés par les IUT en général et les 3 IUT de l’UGA en particulier, l’année 2023-2024 s’annonce critique avec l’ouverture des groupes de BUT 3e année. Malgré la fermeture de la quasi-totalité des licences professionnelles et des formations qualifiantes, malgré le maintien du contingent de postes existant (IUT) ou le financement de certains travaux de rénovation par l’UGA, les IUT devront faire face à un accroissement de leurs effectifs et de leurs activités pédagogiques et administratives. Le BUT décliné en parcours de spécialisation métiers et en alternance démultiplie les responsabilités pédagogiques et l’encadrement d’experts-métiers. La pédagogie orientée métiers demande un investissement très fort des enseignants dans cette phase de construction avec la production et l’animation des Situations d’Apprentissage et d’Évaluation. Il n’est pas acceptable de demander autant d’efforts aux IUT et de prendre le risque d’épuiser leurs personnels. Les réformes doivent être accompagnées de moyens. Nous demandons donc, en urgence au MESRI, davantage de moyens financiers et humains pour porter la nouvelle offre de formation des IUT."
 
5- Refusons l’usage du “distanciel” contre le droit de grève
 

"Ces dernières semaines, à l’occasion du mouvement contre la réforme des retraites, on constate dans certains établissements un emploi décomplexé du recours au distanciel les jours de grève. Sur recommandation ou non des présidences d’université, des directeurs ou directrices de composante, des chef·fes de département prennent l’initiative de demander aux collègues de passer leurs cours au distanciel le jour concerné par un préavis de grève, et d’en aviser leurs étudiant·es. Certains établissements ferment les bâtiments les jours d’assemblées générales et décrètent le passage de toutes les activités au distanciel ; d’autres maintiennent même la tenue de leurs conseils centraux les jours de grève.

 

En leur demandant de modifier leurs modalités d’enseignement et de prévenir leurs étudiant·es, les directeurs/trices de composante, voire les responsables de formation, outrepassent leurs prérogatives.

 

Les jours où un préavis de grève a été déposé par les syndicats, chaque enseignant·e doit avoir la liberté, y compris le jour même, de décider seul·e de sa participation ou non au mouvement de grève, ce qui est incompatible avec l’organisation par avance de modalités de contournements de la grève. En outre, chaque étudiant·e doit avoir la liberté de participer au mouvement en ne se rendant pas en cours ; ce qui est incompatible avec l’organisation de contrôles ou d’examens ces jours-là et avec la comptabilisation de leurs absences ou avec toute autre forme de sanction.

 

Le SNESUP-FSU appelle tous les collègues à participer massivement à toutes les mobilisations et actions contre la réforme des retraites et à refuser et dénoncer ce genre d’injonction qui peut s’apparenter à de l’intimidation. Ces mesures inadmissibles constituent clairement des entraves au droit de grève des personnels comme à celui des étudiant·es. "