S’en suivit la lecture d’un texte demandant notamment que soit reconnue aux représentants étudiants la possibilité de disposer de canaux de communication à destination de leurs pairs et qu’une consultation démocratique (parce qu’ayant permis l’expression des opinions contradictoires) non électronique (pour éviter tout risque de manipulation) soit organisée à l’UGA sur la loi ORE. Les étudiants souhaitaient que le CA se saisisse de cette demande et que le président de l’UGA porte une demande de consultation auprès des présidents des autres universités.

P. Lévy montrant des signes d’impatience croissante et manifestant sa désapprobation par des interruptions fréquentes au fil de la lecture, les étudiants lui demandèrent qu’il en attende la fin pour faire valoir ses arguments, ceci sans aucun effet. Dans la foulée, P. Lévy demanda un vote à la cantonade et, sans qu’aucun débat sur le contenu de la proposition ait pu avoir lieu, argua de l’absence de majorité du CA pour rejeter la demande, coupant court à toute possibilité de discussion sur le fond, éludant les questions posées par les étudiants.

Leur porte parole entreprit ensuite de faire retour sur les événements survenus sur le campus depuis le colloque Frontex. L’interpellation de P. Lévy sur les conditions du recours à la police et ses conséquences (blessés, …) déclencha une polémique verbale que la lecture des courriers adressés au préfet de l’Isère et à la Ministre Vidal exacerba, P. Lévy interrompant la lecture et les étudiants réclamant le silence au point que, exaspéré, se levant, sur un retentissant « Arrêtez d’emmerder les personnels » il quitta la salle suivi des directeurs, omettant au passage de lever la séance.

Absence de maîtrise de soi ou évitement tactique de toute discussion de fond ? on peut disserter à l’infini. Il reste que le Président Lévy a montré les limites de sa gestion des conflits et l’inefficacité du mantra « circulez il n’y a rien à voir » quelles que soient ses déclinaisons.