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Les aménagements à la marge annoncés lundi par le gouvernement, comme première réponse à la mobilisation, sont bien loin de répondre aux attentes exprimées par les jeunes, les salarié-e-s et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation. Ce texte continue à diminuer les droits des salarié-e-s et à accroître la précarité, notamment des jeunes. Décentralisation de la négociation collective au niveau de l’entreprise et affaiblissement des conventions collectives de branches, fragilisation des droits individuels acquis, mise en cause des majorations des heures supplémentaires, facilitations des licenciements, affaiblissement de la médecine et de l’inspection du travail… sont autant d’exemples de régressions qui demeurent. L’universalité de la garantie jeune sans les moyens en conséquence, relève d’un effet d’annonce.

Dans l’enseignement supérieur et la recherche, la précarisation des jeunes chercheur-e-s et des enseignant-e-s c’est aussi la multiplication des CDD et les difficultés d’accès à l’emploi des jeunes.

Pour permettre la mobilisation de toutes et tous, et notamment des étudiant-e-s, les syndicats de la FSU demandent aux président-e-s d’université et aux directeurs et directrices d’établissement de banaliser cette journée. Ils appellent l’ensemble des collègues à prendre toutes les dispositions nécessaires (report des contrôles continus, non relevé des absences, etc.) pour que les étudiant-e-s mobilisé-e-s le 17 mars ne soient en aucune manière sanctionné-e-s.

Nous appelons l'ensemble des collègues de l'enseignement supérieur et de la recherche à participer aux mobilisations du 17 mars et à échanger avec leurs étudiant-e-s sur le contenu de la loi "Travail" et ses conséquences.

JEUDI 17 MARS
À GRENOBLE
RASSEMBLEMENT ET MANIFESTATION
À 12H30 PLACE DE VERDUN