Chère, cher collègue, membre de l’Université Grenoble Alpes,

 

Nous comptions centrer ce troisième message sur la « réponse aux questions » que nous nous sommes posées avec et pour les personnels de l’UGA dans notre message de vendredi dernier. Mais plusieurs événements nous poussent à modifier ce contenu, qui portera finalement sur 2 points. Vous trouverez cependant sur notre blog nos « réponses aux questions ».

 

1.    Le président-candidat craint-il le débat lors de ces élections ?

Qui est candidat ? Comment la FSU décidera de ses choix ? Et surtout, les attaques personnelles et les procès d’intention du président-candidat ne rendent-elles pas ces élections illégitimes ?

 

Nous avons appris la semaine dernière qu’il existait une candidature alternative à celle de Y. Lakhnech à la présidence de l’UGA. Nous avons clairement exprimé notre position sur la candidature de Y. Lakhnech, à laquelle nous nous opposerons, pour toutes les raisons exprimées dans nos messages précédents. Pour ne pas noircir l’avenir des personnels de l’UGA, il faut mettre en œuvre d’autres perspectives que celles portées par cette candidature. Nous devons d’ailleurs dénoncer ici avec vigueur le calendrier insensé qui nous est imposé dans ces élections, ne laissant aucun temps réel au débat démocratique.

 

La candidature alternative est celle de M. Rocca. Nous apprenons que le président-candidat Y. Lakhnech se livre à une attaque en règle contre cette candidature, diffusant massivement des attaques personnelles (« destructions majeures à son actif, intimidations physiques et morales ») et des propos mensongers en l’état (« La CGT et la FSU entretiennent une ambiguïté quant à leur soutien à cette candidature »). Cette campagne d’intimidation de Y. Lakhnech nous semble de nature à remettre en cause la légitimité de ces élections.

 

Sur la candidature alternative, notre position à la FSU est simple : la FSU n’a pas participé au montage de cette candidature mais les positions que M. Rocca exprime dans sa profession de foi nous semblent mériter discussion. Nous interrogerons publiquement le candidat, pendant la période de campagne pour la présidence (jusqu’au 10 janvier 2024). Puis nous discuterons de cette candidature pour décider toutes et tous ensemble de notre position. D’ailleurs, nous n’écartons pas que de nouvelles candidatures se déclarent jusqu’à la date limite du 19 décembre voire cela serait même très souhaitable afin de faire vivre la démocratie à l’UGA. Et quoi qu’il arrive, nous resterons, au sein des conseils, sur une position de défense des personnels en conformité avec nos orientations syndicales et notre profession de foi de campagne.

 

NB : l’attaque à laquelle se livre le candidat Y. Lakhnech nous semble symptomatique de sa conception de la déontologie. Nous lui adressons ce jour une lettre ouverte lui demandant de s’expliquer sur son rôle dans les manquements à la déontologie qualifiés par les instances déontologiques compétentes d’erreur ou faute. Vous trouverez cette lettre dans la collection d’articles sur la « déontologie » de notre blog.

 

 

2.    Primes à l’UGA, une illustration saisissante du non-respect des représentants du personnel par la présidence.

 

Après les suppressions de postes BIATSS ainsi que leurs gels dans le cadre de l’austérité, la présidence actuelle a inventé l’année dernière le différé de primes BIATSS avec l’enveloppe LPR 2022 destinée à revaloriser les primes des agents en ne la redistribuant qu’au premier trimestre 2023. Face à une proposition identique de la présidence de redistribuer l’enveloppe LPR 2023 seulement en 2024, les organisations syndicales, lors de la réunion du comité social d’administration d’établissement (CSAE) de l’UGA du 24 octobre dernier, ont voté unanimement contre cette proposition car la prime ne serait pas versée en 2023. Pour (re)lire notre communication sur ce point, c’est ici. Comme nous le rappelions dans notre communication, le président avait l’obligation légale de reconvoquer un CSAE avec ce point pour avis 30 jours maximum après le 24 octobre. Ce délai vient juste d’être écoulé sans que la présidence ne convoque de nouveau le CSAE.
 

Pour le CSAE UGA du 5 décembre, un point évoquant cette fameuse prime exceptionnelle a été rajouté à l’ordre du jour mais sans aucun vote par les représentants des personnels !!! Nous constatons donc que la présidence actuelle ne respecte pas les représentants des personnels (malheureusement nous en avons pris l’habitude) mais, plus gravement, pas non plus l’application de la loi en la matière. Quelles conséquences, nous diriez-vous : « ce n’est pas grave, on va la toucher cette prime ». Eh bien peut-être que non ! Tout simplement le CA ne pourra pas se prononcer sur une proposition qui n’a pas suivi la procédure légale. Si toutefois le CA se prononçait favorablement, ce serait l’agence comptable qui logiquement ne pourrait engager le règlement de cette prime exceptionnelle sur une décision au caractère irrégulier.
 

Afin de défendre le respect des personnels de l’UGA, nous allons faire remonter cette situation problématique et injuste pour les personnels directement au CSA ministériel prochain. En cette période d’inflation, cette prime aurait été la bienvenue pour terminer l’année un peu plus confortablement, et amoindrir des situations financières très difficiles pour certain.e.s de nos collègues.

 

 

VOTEZ et FAITES VOTER FSU !