Pourtant, depuis la rentrée universitaire, une équipe s’est déjà très largement mise en campagne, avec le soutien actif de membres des équipes de direction actuelles et en utilisant des listes de diffusion institutionnelles (de services, de laboratoires, de composantes) pour inviter à des réunions électorales tout à fait explicites. Face à ces dérives manifestes, de nature à fausser gravement les résultats électoraux futurs, la FSU a déposé le 8 octobre 2019 un recours gracieux (*) auprès du Président de l'UGA et de l'Administrateur de l'INP.

En réponse, les directions des deux établissements ont clairement reconnu que des abus avaient été commis et ont explicitement demandé à ce que ces agissements cessent (en ligne le courrier du President de l'UGA du 9 octobre 2019 et le courrier de l'administrateur de l'INP du 14 octobre 2019).

(*) la version en ligne du recours de la FSU ne comporte pas la copie des messages incriminés, mais vous êtes sûrement nombreux à les avoir vu circuler dans vos composantes, laboratoires ou services. Malgré ces rappels très clairs de la réglementation, la FSU continue à constater l'envoi, via des listes institutionnelles ou adressés nominativement aux personnels, de messages de propagande provenant toujours de la même équipe candidate.

Par ce communiqué, la FSU rend publique et réitère sa demande que cesse l'envoi de ces messages électoraux illégaux et que soit respectée l'obligation faite aux directions des établissements d'assurer une stricte égalité entre candidats.

Nous voyons également dans la poursuite de cette campagne sauvage une sérieuse alerte concernant le devenir de la démocratie universitaire, de l'équité de traitement des personnels et du respect des règles formelles, si l'équipe en question accède aux postes de responsabilités.

Ceci nous conforte plus que jamais sur la nécessité de créer des contre-pouvoirs au sein de ce nouvel établissement.