ParcourSup : modalités pratiques garantissant que tous les bacheliers de l’académie seront admis à l’UGA.

Le président a rappelé sa volonté, déjà exprimée par courriels, d'accueillir tous les bacheliers de l'académie ; cependant la position de la direction de l’université demeure ambiguë vis-à-vis des composantes ayant décidé de procéder à un examen des dossiers, auxquelles il n’est pas à ce jour demandé de « remonter la donnée d’appel » à la hauteur du nombre de candidatures, seule manière d’accepter concrètement tous les candidats. Si cela est considéré comme « faisable » par P. Lévy, nous n’avons pas l’assurance que cette consigne soit donnée avant le 18 mai, date limite de modification sur la plateforme ParcourSup.

 
Nous réitérons notre demande de rehaussement systématique des données d’appel au nombre de candidatures reçues, dans toutes les filières qui ne sont pas en tension, ceci avant la date limite du 18 mai.
 

Dispositifs d’accompagnement : périmètre et modalités de mise en œuvre

La présidence ne s’est pas prononcée sur la généralisation des réponses OUI (en lieu et place des réponses OUI SI), seul scénario, à notre avis, permettant d’accompagner vers la réussite tous les étudiants qui en auraient besoin.

Nos arguments :

- seule l’adhésion à un dispositif personnalisé, faisant suite à une évaluation spécifique et ciblée de ses difficultés et besoins, en contexte universitaire, peut permettre à un étudiant de bénéficier efficacement de dispositifs d’accompagnement. A contrario, le OUI SI, résultant d’une appréciation a priori, sur des critères (essentiellement type de bac et notes de lycée) que tout le monde s’accorde à reconnaître comme peu pertinents pour cet usage, est une stigmatisation a priori, qui peut même conduire l’étudiant potentiel à renoncer à la formation souhaitée.

- tous les étudiants peuvent avoir besoin de dispositifs de soutien ; pas seulement ceux catégorisés OUI SI.

Au cas où le recours aux réponses OUI SI serait tout de même maintenu par certaines composantes, la mise en œuvre de dispositifs de soutien ne doit en aucun cas y être conditionnée et doit s’appuyer sur les besoins, tels que les équipes pédagogiques les apprécient.

 
Nous maintenons notre demande de généralisation des OUI et de configuration des dispositifs d’accompagnement sur la base d’une évaluation des besoins, à effectuer dans chaque composante. Nous attendons une position politique claire de l’université sur ce point.

Autres questions dont les réponses demandent à être précisées

 

Nous demandons la clé de répartition des montants budgétaires attribués par le ministère, ainsi que de ceux provenant de l’IDEX.
Nous demandons des engagements sur les modalités de communication à mettre au plus vite à disposition des représentants étudiants, comme requis par la loi.
Nous demandons que l’accord du président sur la mise en place une commission d’appel, émanant des conseils centraux, se concrétise au plus vite de façon à ce qu’elle soit opérationnelle avant même la tenue des jurys de 1ère session.

De façon générale, tous les engagements pris doivent se traduire, très rapidement, en décisions ou en consignes de la part de la présidence de l'UGA.


Les représentants syndicaux présents lors de cette rencontre ont vivement protesté contre le recours aux forces de police pour débloquer les bâtiments, au motif que les examens devaient impérativement se tenir dans les calendriers initialement prévus. Le président s’est engagé à ne pas y recourir le lendemain (mardi 15 mai), mais ne s’est pas engagé au-delà.

Nous demandons l’abandon du recours aux forces de police, à des sociétés de vigiles privées, et le rappel très ferme de leurs prérogatives aux vigiles de l’université. L’université doit rester un lieu de débat !