2019 UNE   ANNÉE   QUI   DÉMARRE   EN   TROMBE
 
Pouvoir d’achat,

services publics,

emploi

scientifique,

justice sociale,

fiscale

et

environ-nementale

ça nous parle

aussi !

▶▶ Une colère partagée dont les raisons se multiplient dans les universités

Dans un contexte de mobilisations syndicales nombreuses depuis deux années, le mouvement social initié par les Gilets Jaunes a su bousculer le calendrier du gouvernement. Désormais, les revendications des Gilets jaunes se formalisent autour de l’aménagement du territoire, de l’accès aux services publics, de la justice fiscale, d’une transition écologique juste, de la démocratie et du pouvoir d’achat. De nombreuses revendications des Gilets Jaunes recoupent ainsi celles de la FSU.

En réponse, la lettre aux Français du Président de la République témoigne une fois de plus du mépris et de l’arrogance du gouvernement : proposer un « Grand débat national », dont les thèmes ont été soigneusement triés et les questions délibérément orientées est une mascarade.

C’est en participant aux actions à venir et en subvertissant le grand débat pour y porter notre parole que nous devons réagir (voir l’appel du SNESUP-FSU en lien).

 

▶▶ Répression policière

Le bilan est accablant (voir quelques chiffres ici). Le SNESUP-FSU le dénonce, comme d’autres organisations syndicales et de défense des droits de l’Homme ; il exige que soit proscrite toute utilisation d’armements portant atteinte à l’intégrité physique des personnes et que les instructions données par le pouvoir exécutif aux forces de l’ordre ne les conduisent pas à bafouer le « droit de s'assembler paisiblement » consacré par l'article 7 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789.
Cette logique est confirmée par un projet de loi, proposé initialement par un député LR et repris par le gouvernement, qui vise à restreindre encore le droit de manifester (voir http://www.syndicat-magistrature.org/Ne-bradons-pas-la-liberte-de-manifester.html).
 

▶▶ Droit d’expression

En parallèle, de nombreux fonctionnaires et notamment des enseignants et des universitaires ont été soumis à des pressions et intimidations au motif fallacieux du « devoir de réserve » qui leur interdirait toute critique publique du gouvernement, alors que leurs statuts et la loi les obligent à se conformer aux instructions (art. 28), aux obligations de discrétion, au secret professionnel (art. 26), à la neutralité (art. 25) mais pas à la réserve ! Nous ne saurions accepter que le droit à la liberté d’expression, garanti à tout citoyen par la Constitution, soit ainsi bafoué. C’est pourquoi nous nous opposons aussi à l’article 1 de la future loi « pour une école de la confiance » qui vise à y inscrire une obligation de réserve (voir la pétition ici).
 

▶▶ Fonction Publique : refus du gouvernement de négocier

Au moment même où il prétend lancer un « grand débat national », où il serait notamment question de la réorganisation de l’État et des services publics, le gouvernement refuse toute négociation avec les organisations syndicales concernant le projet de loi relatif à la Fonction Publique. C’est pourquoi celles-ci demandent unanimement la suspension de ce projet de loi et appellent toutes et tous les agent-es à intervenir et agir afin de peser sur les choix du gouvernement (voir l’appel ici).
 

▶▶ Emploi scientifique : l’évolution à la baisse se confirme

Lors du CNESER du 15 janvier 2019 les élus FSU ont montré par une analyse détaillée (en ligne ici) que l’emploi scientifique se trouve dans une situation critique qui met en danger l’enseignement supérieur et la recherche, analyse confirmée par le rapport 2018 du ministère sur l’Etat de l’emploi scientifique en France (en ligne ici).

 

▶▶ Pouvoir d’achat : la FSU signataire de l’appel « améliorer nos salaires : je signe ! »

Il est urgent, juste et possible, de revaloriser les salaires des plus de 5 millions d'agent-es de la Fonction publique qui, au quotidien, travaillent au service de l'intérêt général et font vivre des services publics de qualité sur l'ensemble du territoire. La FSU appelle les agents à défendre la reconnaissance de leur travail, l'amélioration de leur rémunération et de leur déroulement de carrière. Signez la pétition ici

 
Défendons
 
le droit
 
d’accès
 
pour tous
 
à
 
l’université

▶▶ Frais d'inscription

         DÈS LE 22 JANVIER ET JUSQU’AU RETRAIT DU PROJET, MOBILISONS-NOUS POUR OBTENIR L’ANNULATION DE LA HAUSSE DES FRAIS D’INSCRIPTION POUR LES ÉTUDIANT.E.S ÉTRANGER.E.S EXTRACOMMUNAUTAIRES !
Tel est l’appel lancé par une vingtaine d’organisations syndicales de personnels et d’étudiants de l’enseignement supérieur et de la recherche (en lien ici).
A la rentrée 2017, les étudiant.e.s étranger.e.s représentaient 14.6 % des effectifs, dont 11,6 % en licence, 17,3 % en master et 41,2 % des inscrit.e.s en doctorat. La fraction d’étudiant.e.s étranger.e.s hors UE est en hausse et représente 73.0 % des étudiant.e.s étranger.e.s. C’est dire si la hausse des frais d’inscription pourrait avoir des conséquences massives.

         ▶ Les demandes des conseils UGA et INP …

Lors de leurs dernières réunions fin décembre 2018, le Conseil d'administration (CA) et Conseil Académique (CAC) de l’Université Grenoble Alpes, le CAC de la COMUE et le CA de l’INP, attachés aux valeurs d’ouverture et d’accueil de la diversité qui sont celles de l’université, jugeant ces mesures discriminatoires, ont demandé la suspension de la hausse des frais d’inscription.

         ▶doivent se concrétiser par des décisions d’exonération des présidents de l’UGA et de l’INP

Plusieurs universités ont d’ores et déjà annoncé qu’elles n’appliqueraient pas ces augmentations alors que la ministre Vidal n’a même pas daigné répondre à la demande de suspension de ces mesures et d’ouverture d’une concertation large formulée par la CPU le 20 décembre 2017, et réitérée le 11 janvier 2018. Nous demandons que les présidents de l’UGA et de l’INP s’engagent à ne pas appliquer les augmentations annoncées, en cohérence avec les valeurs qu’ils défendent.

▶▶ Des inégalités grandissantes dans le secondaire aussi

L’analyse des réformes des lycées généraux et technologiques, de la voie professionnelle et du baccalauréat montre qu’elles vont accroître les inégalités et la sélection entre élèves et établissements. Elles vont amplifier une cartographie déjà profondément inégalitaire de l’offre de formation, dont les conséquences sur l’accès à l’enseignement supérieur via ParcourSup sont immédiates. Soulignons d’ailleurs que le Défenseur des droits, dans deux décisions, recommande plus de transparence, de mobilité et de mixité et des mesures d’accompagnement adaptées pour les personnes handicapées (voir ici).
L’intersyndicale du second degré et des organisations lycéennes appelle à
une journée de mobilisation
le 24 janvier

à GRENOBLE : MANIFESTATION 10H00 Départ devant LE RECTORAT
 

Nous contacter

fsu@univ-grenoble-alpes.fr

tous les vendredis 16h30-18h30 au local FSU

Nous suivre

https://twitter.com/FSUUnivGrenoble

En savoir plus

www.fsu-univ-grenoble.fr

Vous syndiquer

SNESUP, SNASUB, SNCS, SNEP