Au fil de l’Actualité

Demandons

le GEL du

Plan de Retour à l’Equilibre

et

le DÉGEL

des emplois

non pourvus

▶▶ L’annonce d’un excédent de 1,4 M pour l’exercice 2017 et d’une dotation ministérielle de 2 M€ (à titre, notamment, de compensation partielle du GVT et du CAS pension, causes premières du déficit de l’UGA) impose que le budget 2018, qui impliquait 4M€ de réduction de dépenses, également répartis entre masse salariale et fonctionnement, soit rapidement révisé.

Il est crucial de procéder rapidement au dégel des postes (enseignants-chercheurs, enseignants et BIATSS), non ouverts en 2018 et d’annuler le gel de postes prévus pour 2019 par le Plan de Retour à l’Equilibre.

Face à l’accroissement des effectifs étudiants et à l’indigence des moyens attribués par le ministère(*), renforcer durablement notre potentiel d’enseignement et de recherche, conforter l’action des services est une priorité. De plus, notre université est loin d’atteindre les plafonds d’emplois publics qui lui sont attribués

Nos élus en conseil d’administration ont donc interpellé la présidence de l’UGA pour que le PRE soit gelé et les emplois publics dégelés, dès la rentrée 2018, y compris par une session exceptionnelle de recrutements au fil de l'eau.

(*) attribution d’une petite carotte d’heures complémentaires pour le tri social des dossiers ParcourSup et la mise en œuvre précipitée de dispositifs d’accompagnement en Licence.




UNIVERSITÉ


INTEGRÉE


Demandons

le temps

et les moyens

d'une véritable

concertation

des personnels





 

▶▶ Dans le cadre omniprésent de l’IDEX, les présidents des établissements grenoblois veulent faire évoluer l'organisation du site vers une « université intégrée » (UI).

La COMUE, ainsi que l'UGA, seraient dissoutes au profit d'un nouvel établissement. Celui-ci regrouperait des composantes non autonomes, dites CSPM(*), telles les actuelles composantes de l’UGA et des composantes fortement autonomes, dites CAPM(*) : Grenoble-INP, Sciences Po, ENSAG. Ainsi, l'UGA, à peine construite, se verrait imposer une réorganisation ; les autres établissements semblent moins impactés même s’ils seront tenus de respecter la politique de l'UI .

La FSU n'a jamais soutenu le modèle de la COMUE et constate son échec et sa remise en cause dans la plupart des sites nationaux.

La FSU considère que le projet d’université intégrée pourrait permettre une simplification et une clarification de l'organisation du site, devenue incompréhensible et favorisant les prises de décision par un petit groupe d’initiés (confusion délibérement aggravée par l’identité des noms « UGA » attribués à l’université, la COMUE et l’IDEX !). Ce projet pourrait ainsi être l'occasion de reconstruire une organisation respectueuse de la démocratie universitaire.

Mais la FSU s'inquiète

de l'absence d’information sur le projet politique d'organisation de ce nouvel établissement et sur les règles de subsidiarité (qui décide de quoi) entre l'UI et les nouvelles composantes ;

du flou qui entoure la définition des composantes : Quel contour pour Grenoble-INP ? Quel rôle pour l'institut d'ingénierie juste créé ? Quelle assurance que les composantes actuelles de l'UGA ne seront pas revues ou regroupées alors que leurs personnels sortent juste d'une période de fusion éprouvante ? Quelle articulation entre pôles de recherche et composantes ?...

de l'absence de réciprocité dans les relations entre composantes dont certaines (CAPM) semblent « plus égales » que les autres (CSPM).

de l'absence d'évaluation des moyens nécessaires à la mise en place de ce nouveau projet, tant dans sa phase transitoire, que dans sa gestion à long terme.

de la véritable motivation du projet : ne s’agirait-il pas d'une réorganisation dont les contours sont déjà fixés sans qu'ils soient publiquement énoncés, afin de péréniser l’IDEX, dont nous subissons au quotidien l’avalanche des appels à projet incessants au détriment d'un financement récurrent de nos activités ?

Certes, les présidences répondent que ces points sont ouverts à la discussion et feront l'objet de concertations, ce qui correspond effectivement à nos demandes. Cependant, selon les modalités annoncées, des questions aussi essentielles devraient être réglées en moins de 6 semaines, par 2 ou 3 réunions de groupes de travail dont la composition annoncée ne permettrait pas une représentation de la diversité des statuts, des domaines, des établissements et de toutes les orientations, notamment syndicales des personnels.

Sans augurer du fond du projet, encore trop flou (du moins pour les personnels !), la question centrale est celle de la volonté et de la capacité des directions de nos établissements à enclencher une véritable réflexion collective de tous les acteurs du site sur leur futur.

(*) CSPM = Composante Sans Personnalité Morale et Juridique ; CAPM = Composante à Personnalité Morale et Juridique ;

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