Après quelques années de « plan de retour à l'équilibre », la direction de l'INP clame « la sortie du tunnel ». Les efforts consentis sont ainsi présentés comme un « mal nécessaire » qui débouche désormais sur un « succès ».

Le budget 2017 avait déjà permis la reprise de recrutements sur des postes temporaires type ATER et moniteurs. Le budget 2018 affiche la réouverture de quelques postes d'enseignants chercheurs. C'est certes une dynamique positive, qui apporte une forme de soulagement, mais dont nous ne pouvons pas nous contenter. Il ne s'agit en effet que de la compensation des départs à la retraite, ce qui, à missions constantes est juste indispensable ! Cela ne doit pas faire oublier les postes gelés, que la direction de l’INP ne prévoit pas de dégeler et qui sont donc, de fait, perdus. Ce qui avait été présenté comme des gels temporaires est bien le vrai plan social avec compression du personnel, que nous dénoncions. Les chiffres indiqués dans les bilans sociaux 2014 et 2016 montrent une perte sèche de 166 agents au sein de l'INP, toutes catégories confondues. C'est une réduction de 11,9 % des agents en deux ans !