AU FIL DE L'ACTUALITÉ

Ordonnance sur les regroupements : c’est NON !

 

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▶▶ Un projet à hauts risques ...
Alors qu’aucun bilan n’a été tiré des regroupements réalisés ces dernières années (COMUE, fusions), le gouvernement tente, par ordonnance, de modifier une fois de plus le cadre statutaire, pour permettre la création de nouveaux établissements, toujours plus gigantesques, créant la confusion entre intérêts privés et missions de service public, dérogeant aux règles de fonctionnement démocratique les plus élémentaires (des présidences à vie* deviendraient possibles et les membres élus des conseils ne seraient plus obligatoirement majoritaires*) et menaçant toujours plus l’emploi statutaire et les conditions de travail. Comme pour bon nombre des regroupements à marche forcée précédents (telle la fusion UGA), le chantage budgétaire (moyens IDEX) sert d’argument principal pour justifier le projet.

(*) Heureusement, des possibilités non retenues dans le projet UI grenoblois !

Une analyse plus détaillée figure dans le communiqué de presse des syndicats de la FSU en lien ici.

 

... qui fait la quasi unanimité syndicale contre lui (une situation pas si fréquente !)

Tous les amendements proposés ayant été rejetés par le ministère (en totale contradiction avec les propos de la ministre affirmant que "rien ne pouvait se faire sans l’implication des personnels"), le CNESER du 16 octobre a voté massivement contre le projet : 46 voix contre (FSU,CGT, Sgen-CFDT, SNPTES, FO, Unef, Fage), 9 pour (dont CPU) et 8 abs. (dont UNI et UNSA) et a adopté une motion demandant son retrait.

Projet de loi  « Ecole de la confiance »

 

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▶▶ La formation des enseignant·e·s en danger
Même si les critiques, que portent notamment les syndicats de la FSU, sur les conditions actuelles de la formation des enseignant·e·s sont loin d'être mineures, le projet de loi « Ecole de la confiance » [sic] contient des articles extrêmement inquiétants, dont certaines mesures seraient mises en oeuvre dès la rentrée 2019. Ils prévoient notamment :
  • le remplacement des ÉSPÉ par des Instituts régionaux, dont le choix de la direction par le rectorat exclurait toute élection ou même une simple consultation des personnels ;
  • l’exclusion de la formation des enseignant·e·s du cadre universitaire via l’écriture par le ministère d’un « référentiel de formation », sans précision sur son périmètre ni son contenu ;
  • l’appel à des étudiant·e·s, avant même leur entrée en Master MEEF ou pendant la préparation du concours, pour exercer des « fonctions pédagogiques et d’enseignement ».
Ces dispositions ont reçu des avis très majoritairement négatifs dans les trois instances appelées à les examiner la semaine dernière : le Conseil Supérieur de l’Education, le CNESER et le Comité Technique du ministère (CTMESR). La FSU s’est bien sûr prononcée contre les articles soumis à ses votes dans chacune de ces instances.
Nous vous appelons à contribuer à cette expression très large de refus en signant la pétition "Se former pour enseigner : un droit, une exigence, une nécessité" (en ligne ici).

▶▶ Un article de loi pour le moins cavalier ...
Ce même projet de loi, issu du Ministère de l’Education Nationale, contient de plus un « cavalier législatif », c’est à dire un article qui introduit des dispositions qui n'ont rien à voir avec le sujet traité par le projet de loi. Ainsi, l’article 16, qui relève strictement de l’enseignement supérieur, autoriserait les président·e·s d’université à présider la formation restreinte du ou CA ou du CAC qui statue en matière de recrutement et d’évaluation des personnels enseignants-chercheurs (E-C). Cette modification subreptice du Code de l’éducation conduirait à un renforcement considérable du pouvoir des présidences d’université et à un affaiblissement du principe constitutionnel d’indépendance des E-C.
... lui aussi rejeté massivement.
Au CNESER, cet article a été très largement rejeté : 46 voix contre (dont FSU, Sgen-CFDT, SNPTES, FO, CGT), 8 pour (dont CPU et UNSA) et 2 abstentions (QSF et parents d’élèves). Au CTMSER, l’opposition a même été unanime, l’UNSA ayant choisi de ne pas prendre part au vote.

Université (dés)Intégrée 

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▶▶ En préparation de l’AG des personnels le 26/10

Avec l’Université Intégrée (UI), c’est la dissolution de l’Université Grenoble Alpes qui est annoncée pour 2020 !

  • L’audit réalisé après la fusion recommandait une pause avant de nouvelles réorganisations d’ampleur … est-ce bien le moment d’envisager l’intégration ?

  • Avant de se demander « comment », ne faudrait-il pas se demander « pourquoi » : quels sont les problèmes majeurs insolubles actuellement ? qu’avons-nous à gagner à l’intégration ? qu’avons-nous à y perdre ?

  • Ne conviendrait-il pas, cette fois-ci, que les personnels soient consultés ? Pourquoi pas par référendum ?

Suppression de postes : grève le 12 novembre

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▶▶ La suppression de 4 500 emplois de fonctionnaires d’État, dont 40% dans l’Éducation nationale, est prévue dans le projet de loi de finances 2019.

Au moment où le ministère prétend instaurer une « loi de la confiance », c’est exactement le contraire d’une politique éducative ambitieuse.

Une intersyndicale très large appelle les personnels à exprimer leurs inquiétudes et leur exaspération (voir le communiqué des premières organisations syndicales signatires et le tract FSU en ligne ici) en se mettant en grève et en participant aux manifestations le 12 novembre.

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