Situation budgétaire de l’UGA...

... vers un nouveau PRE.

Réduction des maquettes, gel des postes, la pilule est amère

Lors du CA du 10 septembre il a été annoncé un budget 2021 pour l’UGA assez largement en déséquilibre, en grande partie sous l’influence du fameux GVT (Glissement Vieillissement Technicité, augmentation « mécanique » de la masse salariale des personnels UGA, non compensée par le Ministère et qui se traduit par 2 M euros d’augmentation annuelle, jusqu’à 20 M euros d’ici 10 ans). La présidence annonce être en discussion pour pousser les dotations à la hausse, mais elle engage en parallèle une poursuite du PRE et une politique de réduction du volume horaire des maquettes d’enseignement et de gel des postes qui ne dit pas son nom (« différé » de 60% des postes compensant les départs à la retraite, en réalité un différé sans engagement qui est bel et bien un gel).

Les débats en Commission Permanente du CA, menés notamment à notre demande, ont montré clairement qu'il n'y a pas pour l'instant sur la table, contrairement à ce qui est écrit, de "trajectoire durablement saine". Ainsi, le gel de 60% des postes ouverts par les départs en retraite, soit 55 postes, ne procure qu’une économie très insuffisante et c'est donc, sur 10 ans, sur une réduction de l'ordre de 250 postes que l'UGA pourrait s'engager, pour couvrir - à peine ! - l'augmentation du GVT. A cela s’ajoute également l'obligation de réduire de 6% en moyenne le volume d'heures des maquettes, pour une réduction de dépenses de 1.9 M euros qui permet aussi de justifier à l'avance la suppression de postes. Gel des postes, réduction des maquettes : dans le triple contexte de pénurie actuelle, d’augmentation des flux d’étudiants et de crise sanitaire, la pilule est extrêmement amère !

Deux bras de fers nécessaires pour sortir de l’impasse :

L'UGA doit donc se lancer dans un premier bras de fer pour récupérer une dotation prenant en compte le GVT – et dans ce cas nul besoin de geler des postes en 2021 – faute de quoi c’est tout le programme de formation qui est dans l’impasse. En effet, accepter ce plan de suppression d'au moins 250 postes, c'est de facto admettre que l'ofrre de formation, déjà fragilisée par des années de refonte "à coût constant", sera la principale variable d'ajustement.

Par ailleurs, les demandes de remontées prochaines des maquettes apparaissent tout à fait déraisonnables.  C'est le second bras de fer qu'il faut demander à l'UGA de lancer avec le Ministère : il est techniquement impossible de finaliser les maquettes dans l'urgence, en pleine crise COVID, alors que les données financières viennent d'être communiquées et que la baisse des crédits subitement décidée obligera à des refontes structurelles, à l'inverse du discours tenu depuis un an. Nous appelons tous les collègues à nous faire part de toutes les difficultés qu'ils rencontrent et à soutenir l'exigence d'un report d'un an pour la remontée des maquettes et un financement au moins à coût constant, seul à même de tenir compte de l'augmentation des effectifs.

Une fois posés ces deux actes de base, alors on pourra imaginer des solutions alternatives pour réduire le déficit sur l’année 2021, en s’appuyant notamment sur les moyens de l’IDEX – puisque nous restons dans ce paradoxe que l’UGA est en déficit pendant que l’IDEX prospère.

Pour pousser l’UGA dans ce chemin qui nous semble le seul raisonnable, nous avons engagé, avec d’autres organisations syndicales (CGT et UNEF, nos partenaires dans les listes aux conseils centraux, mais aussi, sur ce terrain, SGEN et UNSA) un débat contradictoire qui a failli conduire au rejet, lors du CA du 12 octobre, de la campagne d’emploi 2nd degré qui impliquait le gel de 9 des 14 postes susceptibles d’être mis au concours pour 2021 (voir message FSU « Postes en danger à l'UGA : Alerte sur la campagne d'emploi 2e degré ! ») : le projet présenté par la présidence n'a été accepté que par 17 voix pour et 15 voix contre (listes CGT-FSU-UNEF et liste SGEN-UNSA) et 4 abstentions (dont 2 SNPTES), ce qui pourrait peut-être pousser la présidence à réfléchir si nous amplifions la campagne de protestations.

Emploi de contractuels, régimes indemnitaires, mobilités, promotions, égalité hommes-femmes

Des groupes de travail se réunissent à l'UGA

Suite à l’adoption de la Loi de Transformation de la Fonction Publique - que nous avions combatu (voir le dossier sur le site de la FSU) - l’UGA sollicite les organisations syndicales (OS) représentatives pour discuter de sa mise en place à l’UGA. Plusieurs groupes de travail sont créés, regroupant la DGDRH et les OS : refonte du règlement de gestion des contractuels, mise en œuvre des « contrats de projets », mise en place de « Lignes Directrices de Gestion » (LDG), mise en place du Plan d’Egalité Professionnel : de nombreux changements sont à prévoir à l’UGA.

Un premier groupe de travail s’est réuni concernant la refonte du règlement de gestion des contractuels BIATSS : La FSU y participe pour défendre les personnels : plus de détails dans le document ci-joint.

Elections à l'UGA

 

 

 

Du 3 au 5 novembre par voie électronique

L'UGA organise des élections pour le renouvellement des conseils de pôles, de composantes, des écoles doctorales et du collège doctoral.

Dans le contexte de manque de moyens et sous la menance de nouveaux gels de postes, le rôle des conseils sera crucial

La FSU présente des listes pour défendre l'intégrité des missions des personnels et pour porter notre vision démocratique du service public en matière d'Enseignement Supérieur et de Recherche.

Plus d'informations sur ces élections sont disponibles sur le site institutionnel:

https://elections.univ-grenoble-alpes.fr/

Attention, il ne reste que deux jours pour réctifier les listes électorales !

Réforme des IUTs

BUT : Un calendrier périlleux et une réforme dangereuse !

Du côté des IUT, le Ministère et l’Association des Directeurs d’IUT (ADIUT) continuent leur forcing pour imposer la transformation des Diplômes Universitaires Technologiques (DUT en 2 ans) en Bachelors Universitaires Technologiques (BUT en 3 ans), selon un calendrier intenable, alors que les collègues sont déjà submergés par les difficiles conditions de rentrée … voir le communiqué du SNESUP-FSU ici

Protocole LPR

Accord relatif à l'amélioration des rémunérations et des carrières, c'est non pour la FSU !

Pourquoi le SNESUP-FSU s'est-il opposé à la signature de "l'accord relatif à l'amélioration des rémunérations et des carrières" ?

Retrouvez tous les détails dans la note du SNESUP-FSU, disponible ici

Le SNASUB-FSU s’est également opposé à la signature du protocole - voir la motion ici

Pour toutes ces raisons, la FSU n’a pas signé le protocole.

Mobilisation contre la LPR

Malgré l’opposition de la communauté universitaire, la Loi de Programmation de la Recherche (LPR) poursuit son chemin parlementaire…

Nous relayons la pétition "Suspendons la loi de programmation de la recherche : notre société exige beaucoup mieux !"

https://loirecherche.wesign.it/fr

Jean-Michel Blanquer : des propos inqualifiables sur l'ESR

 

 

Jean-Michel Blanquer : des propos inqualifiables sur l'ESR

La FSU demande au président de l'UGA d'interpeler au plus vite la ministre de l'ESR en exigeant qu'elle réponde aux propos diffamatoires et liberticides du ministre de l'éducation nationale Jean-Michel Blanquer, suite à l'attentat ignoble et révoltant de Conflans-Sainte-Honorine. La communauté Universitaire dans son ensemble condamne ces propos inqualifiables. Une réaction du président nous parrait donc cruciale, d'autant plus qu'elle s'inscrira tout à fait dans le cadre du communiqué de la CPU, qui s'émeut, elle aussi, des propos de Jean-Michel Blanquer.

La FSU demande aussi que tout le soutien nécessaire soit apporté aux personnels et au service public d’éducation. Elle demande que chacun s’abstienne de toute instrumentalisation politique. Elle refusera toute stigmatisation des musulmans. Elle ne lâchera rien sur la nécessité d’apporter partout, pour tous, l’instruction, la raison, la réflexion et tout ce qui permet de construire l’autonomie de jugement (voir le communiqué ici ).